San Remo
11.07.1990
Le vent est trop fort pour traverser le Golfe de Gênes . Je pense rester ici encore demain. C’est chiant, j’aimerais naviguer et le Boss s’impatiente. J’angoisse un peu pour Porto Venere qui a l’air aussi beau que dangereux. J’ai repéré les « cinque Terre ». Porto Venere est à côté « dei poete » mais il n’y a rien de précis et les ports dans cette région n’ont pas l’air très accueillants.
Ce matin levé 7h30. Ma solution n’a pas tenu. Le pare-battage menace de céder. L’équipage du 25 mètres a l’air sympa. Ils m’aident et comprennent mon problème. Un gars du port arrive. Il met son grain de sel et veut toucher au 25mètres. Alors le capitaine saute sur mon bateau et l’air énervé dit « This is my boat… » La bagarre est proche, je m’interpose timidement et tout rentre dans l’ordre lorsqu’on trouve une défense assez grosse.
Il est 1h du matin. Demain je me lève à 7h pour une traversée par mer incertaine. Je ne sais même pas dans quel port on va et le Boss me gonfle avec ses vernis, ses accastillages et son take. Il est increvable. Si c’est comme ça tous les jours, je meurs
Apostille :
Je prends la décision de tenir chaque soir ce journal.

Une excellente idée ce journal!
C’est bien sur le moment et toujours un plaisir à re-découvrir après
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