Centuri
17.07.1990
Décidément j’ai vraiment de la chance. J’ai l’impression de passer des vacances. A part la fatigue qui gagne et les soucis de manœuvre et de bonne organisation. Je passe des journées de rêve. Je suis en maillot, je me baigne quand je veux et je prends énormément de plaisir à piloter le bateau.
Avec le boss, ça va de mieux en mieux. Il a l’air moins soucieux, se pose moins de questions et est beaucoup plus décontracté. Il commence à se débrouiller à l’amarrage. Même si l’énervement est à son comble lors des manœuvres. Ca crie dans tous les sens. Aujourd’hui j’ai rentré le bateau à la perfection. Je sens que je progresse surtout dans le sang froid. Je panique moins même si je m’énerve toujours autant. Je garde la tête froide et je trouve quoi faire.
Je ne verrai pas papa, il descend vers le sud. Peut être la semaine prochaine. Le retour est prévu Vendredi. Ca va faire du bien mais maintenant je suis prêt à repartir encore plus loin et pour plus longtemps.
C’est le pied.
Apostille :
C’est le stand by. Soit ça va s’arrêter, soit repartir de plus belle. Toujours est-il qu’un mois après j’y pense toujours. Il s’est vraiment passé quelque chose de fort.
