Mais alors et me diriez vous alors que je n’ai pas plus que vous commencé à m’exprimer…
Pourquoi nous bassine t’il avec ses mémoires approximatives, ses plans culs incertains et ses croquis que pour lui exquis?
C’est que contrairement à ce que j’aurais vraiment pu penser en me penchant plus sérieusement sur la question, j’en ai rien à foutre.
Mon papa me disait : le chemin fait partie de la messe. Aussi vous imposerai-je la moindre évolution de mon style, à commencer par ce paragraphe à cinq lignes.
Vous voulez passer la journée avec moi?
Il est 14h22, je prends l’antenne.
Un résumé de la situation s’impose. C’est à dire que depuis trois semaines, je prends des cours d’aquarelle. Il faudrait pour expliquer cela remonter à dix ans en arrière quand j’emmenageat en mon appartement et que je montai les escaliers avec quelques toiles que mon voisin reperrat.
Tout ce que je lui répondit lorsqu’il s’enquit de quoi ça correspondât fut « nan mais c’est pas montrable. Et aussi tot fut fait à sa veuve le jour de son enterrement.
Depuis elle m’a introduit dans le milieu très artistique d’antibes. C’est la honte. J’ai passé ma scolarité en tant que premier de la classe et là, à quarante-huit, j’en suis le cancre.
Le reste de l’audience, en plus de ma dizaine d’octogénaires est composée d’une prof qui me réveille au cours de la nuit dans des rêves inavouables, d’un con qui ne manquera pas de disparaître et d’une jeune fille de mon âge qui m’ignore.
Nan mais vous croyez juste que je vais tout vous raconter comme ça? D’une part j’ai la sieste qui m’attend et tout ce que je vous raconterais aujourd’hui serait une amputation sur mes droits d’auteurs à venir lorsque j’y parlerai de mes souvenirs à venir.
